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On se désespérait;malgré les nombreuses photos prises lors de la fête nous n’en avions aucune pour « l’immortaliser » sur le blog. Heureusement super Jo était là et a sauvé la situation en nous transmettant les siennes que voilà.
On compte sur vous pour apporter vos créations petites ou grandes et de quelle nature qu’elles soient
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Lorsque nous étions jeunes, tu étais pour nous « Madame Sévère ».
Nous te faisions tourner en bourrique,
avec Léo et nos batailles d’ antimoustique,
nos acrobaties sur le canapé,
Un seul but : te voir pousser des «ooo » énervés.
A notre adolescence, nous découvrions « Mademoiselle Rebelle »
« Ma mamie porte des jeans à clous »,
à l’école ça les rendait fous !
Elle répétait « Profite, profite Bichette »
ou même « Tiens, j’ai envie d’être pompette !»
Nous devenus adultes, tu étais avant tout « Madame Douceur »
Dans tes yeux des vagues d’amour,
nous faisant passer avant toi, toujours.
Tendrement, tu caressais ma main,
assise entre un journal, le chat et le chien.
Aujourd’hui, le creux dans le canapé n’est plus
et le miroir à madeleines a disparu.
Mais dans nos mémoires, restent les images inscrites,
de ta tendresse, de tes petites manies.
Alors on va se souvenir Mamie,
on va se souvenir…
Slovia avec la participation de Tom et Léo
Maman tu avais la peau la plus douce du monde, d’ailleurs tout était doux en toi ; le sourire, la voix, le prénom : Geneviève.
Tu étais la dernière née d’une famille d’agriculteurs de Dourdain. Tu as grandi, chérie par tes parents, tes 6 frères et sœurs. Devenue une belle jeune fille, tu es restée, pour notre père, à la ferme. Pourtant ton rêve aurait été d’être institutrice, alors tu t’es fixée comme mission d’éduquer tes 3 filles : Patricia, Fabienne et Laurence. Tu prenais l’affaire très au sérieux, nous faisant réciter nos leçons jusque dans l’étable, ne manquant aucun RDV avec les enseignants et nous répétant souvent « Travaillez mes filles, ayez un bon métier, soyez indépendantes ».
Auprès de notre bouillonnant papa, tu œuvrais pour transformer la ferme, la rendre plus moderne. Petit bout de femme, tu y travaillais dur, pourtant tu étais toujours pimpante et ta petite troupe aussi. Osant porter le pantalon à une époque où cela ne se faisait pas, étant parmi les premières femmes élues au conseil municipal, tu étais belle et moderne. On nous prenait souvent pour 4 sœurs tant tu paraissais jeune et dans le vent. Papa et nous, tes filles étions très fiers de toi. Des fois, tu nous surprenais même par ton audace. Tes camarades de jeux de cartes se souviennent de tes prises de main périlleuses, tes proches de ton goût étonnant pour les machines à sous. Quand tu jouais, tu oubliais tout, tes peurs, tes soucis. Tu retrouvais un peu de ton insouciance que les responsabilités t’avaient enlevée.
Mais ce qui te caractérisait le mieux, c’était ton immense capacité à aimer les autres jusqu’à t’oublier. Après la disparition de papa, tu as reçu beaucoup de marques d’affection de la part d’amis, voisins, parents. Tu les accueillais dès le matin, parfois en robe de chambre, autour d’un café. Nous, tes filles te taquinions en disant que tu étais un peu comme le roi soleil avec sa cour. Même au cœur de ta longue maladie tu as continué à recevoir avec le sourire, sans jamais te plaindre.
Aujourd’hui maman, Geneviève, nous voulons te dire combien nous avons eu de chance de te connaître, d’être aimés par toi. Ta présence lumineuse et chaleureuse nous a nourris. Ton départ n’y changera rien. Tu es avec nous, en nous pour toujours.
Fabienne
Pour Geneviève
Lorsque j’appris, le 27/11/11, le décès de mon frère Pierre, je me trouvais à l’abbaye de St-Jacut, non loin d’ici, au bord de la mer. Quand j’ai appris le décès de Geneviève, ma belle-sœur, je visitais avec des amis l’ Abbaye de Flaran, en plein pays gascon, dans le Gers.
Cette superbe abbaye est reconvertie, aujourd’hui, en centre patrimonial départemental et, temporairement, en musée d’art contemporain.
Désormais, j’y regarderai à deux fois avant de visiter une 3ème abbaye… à moins que ces coïncidences ne soient pas seulement annonciatrices de malheur mais aussi signes d’espérance !
Belle, ma belle-sœur, certes, l’était et sa beauté avait séduit mon frère…Mais c’était aussi une femme assez indépendante, sensible, pleine de tact et d’humour. Sous son abord souriant, elle cachait un fort tempérament ; elle ne s’en laissait pas compter et face au caractère apparemment tranquille mais, au fond, bouillant, de Pierre, elle a su défendre sa place, affirmer sa personnalité et ses opinions. D’où parfois des orages dans le ciel serein de leur union ! Tous les couples connaissent ces moments de tension voire de conflit ouvert ; beaucoup n’y résistent pas ! Geneviève a tenu bon face au Pierre avec lequel elle s’est, certains jours, heurtée ! Aujourd’hui, par-delà la réunion de leurs dépouilles mortelles, ce sont, je le crois, leurs âmes qui se retrouvent, en ce samedi saint où je vois encore un signe… d’espérance, cette fois.
Ce samedi, jour du sabbat dans le monde juif, est l’intervalle de temps qui a séparé, il y a 2000 ans, la mort du Christ, un vendredi à la 3ème heure, c’est-à-dire vers15 h., du jour de sa résurrection, le lendemain du sabbat, devenu notre dimanche. Avez-vous remarqué que cet intervalle de temps ne fait pas tout-à-fait 3 jours comme l’avait annoncé Jésus? Normalement, Jésus aurait dû ressusciter le 3ème jour à 15h. Or, les femmes, toujours elles, ont été les premières à constater que le tombeau était ouvert et vide, à l’aube du 3ème jour ! Je me suis laissé dire que les prières ardentes de Marie, mère de Jésus, avaient hâté le moment de la résurrection de son Fils !
Quoiqu’il en soit, c’est à 15h que nous avons été convoqués à honorer Geneviève dont le corps est là en attendant d’être conduit à sa dernière demeure, comme on dit ! Je dirais plutôt à son avant-dernière demeure. En effet, si le Christ est vraiment le maître de la vie et de la mort, c’est le Paradis qui est la dernière demeure de notre corps ressuscité, c’est-à-dire réinvesti par notre âme.
Alors faut-il se plaindre de la dure loi de la mort ? Certes, les larmes expriment notre tristesse et notre douleur, mais, de son vivant, Geneviève n’était pas du genre à se plaindre : plus d’une fois, au téléphone, ces derniers temps, je l’ai entendue dire : « ça ne va pas fort, ou, ce n’est pas terrible, mais ça pourrait être pire ! », manière de rassurer son interlocuteur et de prendre soin de ne pas l’attrister ni l’angoisser . Ainsi, aux pires moments, Geneviève, pensait davantage aux autres qu’à elle-même !
Cette longue maladie, comme on dit, a constitué, selon moi, un lent purgatoire et une sorte de purification spirituelle qui vont lui ouvrir, je l’espère, toutes grandes les portes du Paradis,
si cela n’est déjà fait ! (Je ne fais pas ici l’éloge de la souffrance pour la souffrance, mais je pointe le côté salvateur de l’épreuve supportée par/ avec amour).
Geneviève avait non seulement du tact mais elle était tactile et touchait physiquement ceux et celles qu’elle aimait. J’en garde le souvenir ému comme je garde, vivants en moi, le timbre de sa voix, son sourire, sa prévenance.
Maintenant que tu nous a quittés, Geneviève, nous ne pourrons plus jouir de ta présence chaleureuse, mais au-delà de notre peine, nous attendons, confiants de te retrouver un jour, en compagnie de Pierre et de tous ceux qui, en dépit de la mort, restent vivants dans nos cœurs et dans le cœur de Dieu !
Jean travers, le 19/04/14.
Le rêve de Jean
Galerie de photographies de Geneviève.
Pour Geneviève (le texte de Jean Travers)
Geneviève avril 2006
En intégralité le discours choc prononcé par Benoit lors des Traversiades 2010 au Mont Saint-Michel
TANT QU’ J’ SUIS D’ BOUT ou l’ observation
Tant que j’suis d’bout…. j’en profite pour vous raconter comme ça des p’tites manies,
des réflexes, voir des stratégies propres aux TRAVERS de la rue DORDAIN à
RENNES.
Tant qu’j’suis d’bout en fait la-bas on dirait plutôt :
« tant qu ‘tes d’bout »
En dialecte « Travers de la rue Dordain » ça veut dire :
« Sportivement, courageusement aurais tu l’aimable bonté de penser à ramener le
bocal de moutarde que tu as oublié en allant chercher le sel, le pain et une carafe
d’eau merci infiniment merci »
« tant qu ‘tes d’bout » « tant qu ‘tes d’bout » ! !
toujours à propos du dialecte, historiquement,
Des mon plus jeune age je me souviens que mon papa à toujours été très disponible
à répondre à une interrogation, à une réflexion que l’on peut se faire.
Alerte, jovial et curieux de nature, devant les évènements de la vie il a toujours au
minimum trois sortes de réponses suivant la nature de la question, selon sa
complexité, son caractère personnel, ou généraliste…bref, manifestant un intérêt
marqué pour le sujet abordé, y témoignant de l’enthousiasme il peut répondre :
MPFF !
Ou alors si par exemple il ressent dans la question de la malice ou de la moquerie, il
a souvent cette répartie plus …radicale :
DU PNEU !
il lui arrive mémé de les additionner
MPFF, DU PNEU ! ! !
Stratégiquement,
Stratégiquement les ressources linguistiques de mon papa ne s’arrêtent pas ici. La
solution efficace à toute épreuve vient de sa capacité, à extraire la substantifique
moelle du sujet abordé, à révéler la problématique et à la transfigurer, la nourrir,
l’éclairer pour lui donner un sens nouveau, permettant à tout un chacun de
s’approprier cette dite interrogation en se disant qu’il n’y a pas de problème sans
solution, à sa portée.
ex : Une amie passe à la maison et dit :
« Actuellement je traverse une phase difficile ou je rencontre des problèmes de
communication avec mon père ».
Et mon papa de répondre :
« Avec votre père ? »
Hé oui, On appèle cela la technique de la fin de phrase qui s’applique à toute
situation même critique.
« Papa papa viens vite !!! j’ai mis le feu à la maison avec des produits que t’as laissé
trainer !! »
Réponse : QUE T’AS LAISSE TRAINER ?
Mais il aurait très bien pu me dire : MPFF, DU PNEU, QUE T’AS LAISSE TRAINER ?
Oui en fait il s’agit de répondre à une question par une autre question, essayez c’est
infaillible, pendant que la maison brule…
Instinctivement
Instinctivement, ma maman à aussi une capacité à utiliser et à s’approprier la
technique de la fin de phrase ….à sa manière, je vous raconte, c’est véridique et
beaucoup plus EXTREME:
J’avais 10, 12 ans, j’étais à l’arrière du la 504 Peugeot beige ou de la passat verte
Volkswagen je ne m’en souvient plus très bien enfin c’était pas la 404 lie de vin, ni la
2CV la j’étais trop petit ou pas né.
On roulait depuis dix minutes j’avais vu qu’il y avait des lumières derrière nous,
…bleues… rouges…. …bleues… rouges…. avec même des pin-pons .
Et ils était pour nous mais on n’en savait rien. A force d’insistance de la voiture de
police je dis à maman qu’on est suivi de près par une voiture et que cela doit être
pour nous.
On s’arrête, et là le policier s’adressant à maman dit : B’jour Madame ! papiers d’ID ,
carte grise….. puis :
« Savez-vous que vous avez grillé un feu rouge ? »
Ma maman de répondre instinctivement :
« VOUS avez grillé un feu rouge ! ! ! !», et de rajouter non cordialement « Moi je
suis passé à l’orange bien mûr mais vous qui étiez derrière moi VOUS l’ avez
grillé le feu rouge. »
On peut remarquer ici que dans son utilisation de la technique de la fin de phrase
Gaby Travers y met une nuance toute personnelle elle ne répond pas par une
question mais par une affirmation.
A la police ils aime bien ça ! Le tempérament, le courage ! ! !
Instinctivement pour Maman il y a un autre type de réponse systématique inscrite
dans ses gènes qui tiens à sa nature optimiste à toute épreuve :
Avec un air dégagé elle dit toujours « pff tu parles c’est pas un problème ! »
On peut remarquer ici que papa et maman ne sont pas ensemble pour rien, ils ont en
commun ce PFFF.
Avec un M devant, pour mon père, ça rajoute à l’interjection un petit coté moelleux,
nounours…MPFFF
Avec ma maman par contre il y a le geste c’est plus chorégraphique plus light ! !
PFFF TU PARLES C EST PAS UN PROBLEME.
Exemple : « Maman maman je pars m’installer au Botswana, tu me donnes les clefs
de ta voiture ?…. »
Avec un air dégagé : PFFF TU PARLES C EST PAS UN PROBLEME.
Il faut s’y habituer mais ça a du bon…
A la rue Dordain il n’y a pas que le dialecte qui est particulier, l’habitat des occupants
est aussi intéressant avec ses rituels…
Les habitants de la maison blanche n° 33 au fond de l’impasse s’organisent pour tout
les jours jouer à faire des tours, des colonnes, des piles avec des journaux…. c’est
leur passion…la pile de journal et de magazine….
et puis il faut déplacer la pile et la tour….pour modifier l’espace, pour voir ce que cela
fait : de la table à la chaise, ou inversement de la chaise à la table….des marches de
l’escalier à la table à la chaise…..ils sont les architectes de l’information ! Demandez
leurs un numéro de télérama ou du canard enchainé ils les possèdent tous depuis
1986 ….sur la table évidemment ! ( ça doit être pour ça que ma mère quand elle fait
le ménage… c’est par le feu, tout ce qui traine « et hop », ou plutôt « et VLAN ! ! à la
cheminée »).
Eh oui rien n’intéresse plus ma Maman que le débat, la popolitique, (a part le
cinéma et les colonnes du canard enchainé bien sur).
Manifestement
Manifestement Gaby tu es toujours prête à tenir une banderole…syndicale, à battre
le pavé pour défendre et confronter tes conviction.
Ce qui est drôle c’est ta propension à inviter au débat ceux qui pensent comme toi.
Par exemple, les contres manifestants de ta manifestation, Les RG présents dans la
manif ou les flics en civiles qui ne savent toujours pas compter cela dit en passant le
nombre de manifestants ! ! ! j’ai entendu la semaine dernière entre 23000 selon la
police et 70 000 selon les syndicats!
Qu’en pensent les syndicats de polices ?
Bonne question mais revenons à la popolitique !
Il y a une ancestrale légende rue Dordain, qui raconte qu’un militant Maoïste à pu
utiliser avec l’ autorisation express de maman, la cabane du fond du jardin comme
une imprimerie clandestine pour répandre des tracts…
PFFF TU PARLES C EST PAS UN PROBLEME.
il parait même que les gendarmes sont venu le chercher après avoir évacué la
maison car soit disant il était dangereux….voir armé ! ! ! et il était tout seul, toujours
selon la police….
La police, la politique, les chiffres et Gaby c’est une longue histoire…
Mon Papa lui aussi à des sursauts d’énergie pour une de ses passion : Le
bricolage… enfin ce que nous avons pu observer c’est que ce sursaut atteint son
paroxysme le 24 décembre .
En effet Originalement papa bricole ! Réparer la tirette des toilettes ou coller une
frisette sur le mur de la salle de bain le jour de noël ça c’est une véritable
passion… faut imaginer l’ensemble du système d’évacuation démonté dans la salle
de bain,+ une fuite d’eau avec des serpillères partout au moment ou les invités
arrivent ! ! !
C’est pas tout : « Tiens j’vais t’y pas t’ rpeinde la cuvette des toilettes en bleu,
c’est noël quand même !», sauf que ce jour là papa n’avait pas prévenu avec, sur la
porte, une pancarte « peinture fraiche »….trop tard…j’étais dessus quand il est venu
frapper à la porte pour me dire que c’était encore frais, mais moi je ne m’étais rendu
compte de rien, c’est en me levant que la cuvette est resté collée au fesses… en plus
c’ était de la peinture glycéro bleu foncé! ! ! ! j’étais vert…
La cuvette, la tirette, la frisette le jour de noël, c’est une passion….à croire que
Noel c’est vraiment un truc de chiotte. Papa faut que tu consultes sur ce point
précis ! ! !
Mais bon Au final on ne peut que les pardonner les parents avec ce qu’on leur a
fait subir :
Systématiquement, obsessionellement, J’ai compté, durant le trajet -Rennes
-Dubronvnic (en ex- Yougoslavie)
Tous les camions que j’ai vu, ….je me suis arrêté de compter seulement au bout de
plusieurs milliers tellement j’avais la bouche sèche et les joues rouges…sans oublier
le décompte parallèle au miens des 2CV vertes sans retouche effectué par mes
soeurs complètement hystériques ;
A ceci s’ajoute, Interminablement, et toujours en voiture la déclamation rythmicoharmonique
de chansons comme « J’entends le loup le renard et la belette », ou
encore « le petit âne gris. »
Voila uniquement 2 chansons scandées en continu sur tous les trajets de vacances
jusqu’à nos 18 ans …. YOUGOSLAVIE, ITALIE, LES ALPES, LE MIDI, PARIS ET
toutiquanti….avec dans la bagnole : des belettes, des petits ânes gris, des loups, et
des renards et
2 millions 673 mille 298 camions plus tard….les KM à Pieds, ou les KM TOUT
COURT, ça usent, ça usent les souliers, ça use énormément.
Et quand c’était pas les vacances c’était au parents de nous chanter chaque soir
pour qu’on fait dodo à chacun 3 versions, minimum, des 3 petits cochons.
Ça fait 2 parents x 3 enfants x 3 fois 3 petits cochons = 54 petits cochons par
soir …. y a d’quoi faire des piles de journaux sur les tables !
A ceci s’ajoute
Les périodes transitoires et existentielles du pré jusqu’à la poste, non là je m’égare…
La jusqu’au-boutiste post-adolescence, c’est à dire une amplitude de 20 à 25
années, ou nous nous sommes, mes soeurs et moi découverts des destinées, des
passions….dignes de la plus absolue des quêtes…qui allaient modifier avec les
dommages collatéraux qui s’imposent le paysage architectural familial du 33 de la
rue Dordain.
Exemples : (sur un ton jovial et enthousiaste )
« Maman maman, j’ai envie d’être peintre tu m’aides je transforme la maison en
atelier ? ».
« Maman Papa vous pouvez partir en week-end end, on répète pendant 10 jours
avec mon groupe de rock… « LES GOLGOTHS »…heu ya c’qui faut dans frigo, parce
qu’ils viennent aussi avec des copines ?»
« Papa fais attention tu jardines en plein sur la première piste de course de solex en
jardin privatif…t’exagères ! ! ! »
« Papa papa t’as envie d’être un skateur , si si j’te jure, tiens donnes moi ta
tronçonneuse, j’suis sympa je t’aide à construire un skatepark dans le jardin » .. .
« Maman maman, j’te présente mon chien, il est trop gentil, il est vorace et balaise
mais il s’appelle DIM, c’est trop mignon, c’est trop chou…dis à Papa que ya pas
besoin de fabriquer une niche il dort dans la maison le pauvre, en plus dehors,
c’est plein ya déjà le Lapin nain du copain de benoit « POPOF »
Le corbeau qui reste au sol que Papa a baptisé « ANTIVOL » ( qu’il faut nourrir au
morceaux de jambon avec une pince à épiler) ,
plus tous les petits chats du quartiers, sans parler
des invités des parents…les sans papiers, les repris de justesses et les copains
dépressifs chroniques qui jouent au ballon dans l’potager… enfin sur la piste de
solex ;
Mais c’est pas fini :
« Papa papa j’veux faire du cheval tu m’achètes une mobylette ? » (raccourci du
Cheval au RHEU OUAHOU c’est trop tendance Nath de faire du cheval au Rheu et
de la danse bretonne! ! ! dure cette période pour Nath avec la coiffure année 80, type
fausse gothique DURAN DURAN .)
« Maman Maman t’as oublié c’est samedi, c’est ma journée Fest noz tu
m’emmènes et tu m’attends»
« Papa papa tu m’emmènes au Judo faut qu’j’ailles au scout, car j’ai un anniversaire
chez Gwendal, on va faire du skate ou d’la guitare élèctrique»
Assailli par la mauvaise conscience sur mes moyens limités de locomotion j’ai
continué ainsi :
« Papa papa j’ai essayé de t’emprunter la voiture pour aller au cinéma » [ ] « heu…
non le film pas terrible ça raconte l’histoire d’un type qui défonce le mur de la cour
d’une voisine à coups de par-choc, c’est un peu creux le scénario casse pas des
briques, mais bon normalement ya une happy-end sympa à la fin… »
« Au fait j’veux là tout d’suite devenir maçon tu t’y connais en ciment prise
rapide ? ? »
Et là la réponse des parents :
« PRISE RAPIDE ? ? ? MPFFF, DU PNEU, TU PARLES C EST PAS UN
PROBLEME ! ! ».
Mais…Mais… Mais…. cela aurait pu être aussi :
« Démerdez vous… moi j’vais au ciné ! ! ! ! »
une autre réponse instinctive de Maman mais là ce serai un peu long à vous
expliquer…
Post scriptum :
Je me souviens également que j’étais assez bon vivant avec Marraine Fabienne.
Très généreuse et appliquée à tenir sérieusement son rôle de marainne, Fabienne
m’emmenais régulièrement au cinéma, à la fête foraine ou boire un coup en ville…
Une fois chez un glacier du vieux Rennes je me souviens avoir commandé la coupe
la plus énormissime de toute la carte…..avec option chantilly et tutti FRUTTI ! ! merci
Fabienne tu vois je m’en souviens encore…
Bon en même temps on voit pas pourquoi y’aurait qu’les parents à profiter de notre
Bonhommie.
Ps : Merci à Marie et à Nicole pour votre éternelle bonne humeur et bon anniversaire
à tous….
Benoit Travers 2010.
Saviez vous que nous avons des musiciens dans la famille ?
En début d’année Benoit et Ludwik ont fait un boeuf (100% authentique) avec des copains Lillois dans un café de Rennes…ça déménageait . Cela a requinqué Jean malade qui s’était trainé jusqu’à la salle de concert pour soutenir les artistes, Geneviève, Gaby , Patricia faisaient aussi partie des groupies.
Et en prime un petit morceau de musique composé et interprété par Tom et des copainshttps://soundcloud.com/lousy-toad
